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  • : Le blog de Frédérique Ramos, poète.
  • : Ce blog a pour objet de partager mon univers artistique: Poésie, Musique, Arts...
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  • Frédérique STERNBERG-RAMOS
  • J'écris de la poésie depuis que j'ai quinze ans: c'est une passion! J'aime chanter (choeurs et chant lyrique au Conservatoire). Je prends aussi plaisir à dessiner et peindre, à lire, à écouter de la musique.
J'aime beaucoup les animaux et tous ces magnifiques paysages que nous offre la nature partout dans le monde...
  • J'écris de la poésie depuis que j'ai quinze ans: c'est une passion! J'aime chanter (choeurs et chant lyrique au Conservatoire). Je prends aussi plaisir à dessiner et peindre, à lire, à écouter de la musique. J'aime beaucoup les animaux et tous ces magnifiques paysages que nous offre la nature partout dans le monde...

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 20:34

DESSINS DU LIVRE LE TESTAMENT DE MERLIN L'ENCHANTEUR 015 

                            LE TRIPTYQUE DES MOTS

 

                        3.  Surtout, prends garde aux mots…

 

                Surtout, prends garde aux mots,

Ceux qui cassent, détruisent

Les âmes délicates,

Les mots méchants, vengeurs

Habillés en voyous,

Cachés au coin des rues

Prêts à bondir sur nous !

 

Surtout, prends garde aux mots,

Ceux qui font bien semblant,

Miel masquant le citron,

Habillés en seigneurs

Parés de beaux habits,

Leurs traîtresses promesses

En ont déçu plus d’un !

 

Surtout, prends garde aux mots,

Ceux qui sont si charmeurs

Qu’on se laisse attirer

Par leurs voix de sirènes,

Ce sont des mots futiles,

Passagers voyageurs

Qui s’en vont bien trop vite

En oubliant nos noms !

 

Sache écouter les mots,

Les vrais qui sonnent juste,

Ni voyous ni seigneurs,

Ils s’en vont jusqu’au cœur

Y poser une lueur

Qui se transforme en joie.

Habillés de douceur,

Ils fleurissent nos vies.

 


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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 15:44

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                    LE TRIPTYQUE DES CLES

 

 

                         2.   La Clef du Paradis

 

 Transparente peut-être ?

Pareille à un flocon de neige ou de mystère

Ou bien prête à chanter lorsque nos doigts l’enserrent ?

 

Petite, minuscule ?

Lovée dans notre esprit depuis notre naissance

Y semant ses reflets d’angélique innocence.

 

Immense dans nos rêves ?

Ouvrant les hauts portails des palais flamboyants

Où se promène l’âme en quête de beauté ?

 

Changeante, multiforme ?

Modelant les couleurs de notre destinée

Tout au long des karmas que l’on ne connaît pas ?

 

Où donc est-elle cachée ?

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 15:37

 

 

 

 

                                  LE TRIPTYQUE DES CLES

 

 

                                         La clef des champs

 

 

                                             La clef des champs

Où donc la prendre ?

 

Sur un nuage

Sur un bateau

Au creux d’une aile

Au fil d’un vent ?

 

Par un temps clair

Qui va, qui court

Par un jour pur

Qui s’ombre d’or ?

 

Sous un parfum qui s’évapore

Sous un brin d’herbe, un grain de pluie

Un mot qui rit

Un feu qui danse ?

 

La clef des champs

Quand donc la rendre ?

 

Un soir de lune

Quand dort l’orage

Quand vient le rêve

Quand passe l’ange ?

 

Plus tard, très tard ou bien jamais

Car en notre âme elle est scellée

Nul temps ne pourra l’émousser

Nul vent ne pourra l’emporter.

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 12:40

6136114758_40ea6bd8fb.jpg                             LE TRIPTYQUE DE LA MER  

 

                            1.   Devant la mer…

 

                    Enrouler son esprit dans la vague argentée  

             Qui miroite et poudroie son écume diaprée,

             Entendre comme un rêve indistinct et tranquille

             Toutes les voix mêlées des passants qui défilent,

              Suivre le vol précis des mouettes qui se posent

              A la crête de l’eau sur le berceau des flots,

              Ou la trace lamée d’un avion dans les airs

              Ou le mince triangle d’une voile blanche

             Avançant tel un songe au bout de l’horizon,

              Se taire et laisser taire la rumeur  sans fin

              Qui sans cesse envahit notre mental troublé,

               Sentir le goût iodé promené par le vent

               Ecouter le ressac profond, irrégulier,

              Ce grondement qui naît de la Vie primordiale,

              Le cœur de la planète au murmure ancestral,

              Ataraxie de l’âme en harmonie parfaite

              Dont la cadence intime exalte avec ivresse

              L’unité retrouvée de notre être et du monde.

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                             2.  Rêverie en bord de mer  

 

 

                                Assis devant la mer,  

 

Nous rêvons, le regard

 

Noyé de bleu lointain…

 

Et sur les galets crissent

 

Les pas des promeneurs…

 

Des troupes de nuages

 

Encerclent le ciel courbe

 

Au rond de l’horizon,

 

Et la houle curieuse

 

Court à l’assaut des vents…

 

Puis chaque instant trépasse

 

Et puis le sable efface

 

Les empreintes humides

 

Qui parlent des humains…

 

La vague se retire

 

Et l’océan respire

 

Maints reflets de soleil…

 

Des pas à nouveau passent

 

Ne laissant nulle trace

 

Sur la jetée dormante

 

Où la nuit va s’éteindre,

 

Une étoile scintille

 

Sur un rouleau d’écume,

 

C’est l’heure du mystère

 

Pour l’eau sombre qui veille.

 

                                Reprenant nos regards,

 

Nous partons vers la ville,

 

Tout dort, tout est tranquille

 

Seul le cœur de la mer

 

Bat son rythme éternel…

 

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                               3.  Hypocrite dormeuse…  

 

                   Hypocrite dormeuse aux berceuses de vagues,  

             De son air assoupi elle observe la plage

             Et moi je scrute aussi sa surface bien calme,

             A peine une blancheur émerge de son flot,

             Frise mousseuse et tendre aux arômes salins.

             La mer roule en douceur sur le sable mouillé,

             Tel un serpent qui rampe en tordant ses anneaux,

              Elle avance vers nous toujours un peu plus près.

              Le chant de son ressac nous paraît si léger

            Qu’on est loin de penser qu’il peut se transformer

              En un vacarme énorme aux sons assourdissants

           Quand le flux furibond monte à l’assaut des terres.

               Hypocrite charmeuse aux reflets d’or marin,

               Je l’ai vue se changer en noire enchanteresse

               Devenir une forme aux géants tentacules

               Encerclant sans pitié les phares protecteurs.

               Et je l’ai vue grimper sur les bateaux perdus

               Puis gagner le rivage et submerger les digues

               Détruisant en chemin ce qui lui fait obstacle.

                La voici dans la ville envahissant les rues,

       Entrant dans les maisons comme on force un donjon,

             Tuant tout sur son passage, animal ou humain.

                Son eau glacée s’installe à la place des hommes,

                 Partout c’est la détresse et l’ébahissement

                 Car elle est devenue la traîtresse ennemie

                 Qui ose résilier sans le moindre scrupule

                 Son tacite contrat de fidèle amitié.

                 Hypocrite danseuse, ondulante sirène,

                 Elle sait bien séduire, endormir nos méfiances

                 Avec sa valse lente aux tempos élégants,

                 Sa houle hypnotisante où notre âme se perd,

                 On ne parle que d’elle et même on la vénère.

                 Moi, je ne suis pas dupe, assise sur un banc

                  Face à son horizon qui ondule en riant,

             Je contemple d’un œil comblé mais soupçonneux,

              Son magnifique et rutilant manteau d’eau bleue,

         Sachant que loin, très loin dans ses abysses sombres

                 Son instinct meurtrier pourrait se réveiller…

 

 

 

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 20:38

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                                          JUIN

 

                               L’été aux mains d’ambre et d’azur

Dont le regard doré fulgure,

L’été des vagues voluptueuses,

Des parfums de fleurs capiteuses,

L’été de flamme et de passion

Nourri de feux et de rayons,

Pétri de secrets bien cachés

Au fond des épaisses futaies,

L’été de la folie des sens,

Forgeron des incandescences,

L’été des fruits les plus juteux

Et des projets aventureux,

L’été des forêts d’émeraude

Où l’amour se faufile et rôde,

C’est cet été qui nous inspire

Des rimes aux brûlants délires

Prêtes à bondir hors des pages,

Empruntant des sentiers peu sages…

L’été symphonique et grandiose

Où sont exaltées toutes choses

Peu à peu envahit nos âmes,

Pareil à une immense lame

Qui s’en vient recouvrir les plages,

Emportant tout sur son passage…

 

                                Dans les buissons s’en va l’été

 L’automne peut se rapprocher….

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                   

 

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 18:21

 

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         PAYSAGES  DE  L’AME

 

 

 

        Parfum léger, onde subtile

 

                               Une brise sur des rivages

 

Empreinte d’âme indélébile

 

Rare et unique paysage

 

 

 

Essence d’être si précieuse

 

Qu’on veille à ne pas l’altérer

 

Idée fragile et merveilleuse

 

D’une transcendante clarté

 

 

 

En nos corps soudain exilée

 

Elle cherche un abri paisible

 

Pour pouvoir se remémorer

 

L’azur des mondes invisibles

 

 

 

Elle s’invente un lac d’argent

 

Epanouissant mille reflets

 

Pour y bercer secrètement

 

Ses plus délicates pensées

 

 

 

Dans le ciel au-dessus des flots

 

Glissent des gerbes étoilées

 

On entend s’épeler des mots

 

D’amour, de joie et de beauté

 

 

 

Tableau de nacre ou de cristal

 

Tapisserie d’aubes filantes

 

Le paysage d’âme exhale

 

Une splendeur phosphorescente

 

 

 

                               Telle un automne aux mains pourprées

 

Qui chatoie sur l’horizon pâle

 

Elle colore en mordoré

 

Ses plus beaux songes d’idéal

 

 

 

Telle une claire roseraie

 

Aux fines et suaves fragrances

 

Elle éclôt ses jardins de paix

 

Au square blanc de nos consciences

 

 

 

Elle aime aussi se reposer

 

Pour prolonger ses rêveries

 

Dans le recueillement sacré

 

De ses cavernes d’utopies

 

 

 

On la devine quelquefois

 

Penchée sur le bord d’un regard

 

Fleurissant le son d’une voix

 

Tel au lointain l’éclat d’un phare

 

 

 

Discrète, exquise est sa nature

 

On sent comme bruire ses ailes

 

On croit percevoir son murmure

 

Lorsqu’en nous chante son appel

 

 

 

                               C’est un mystère, un don cosmique

 

L’être humain en sait-il le prix ?

 

Plus qu’une vue panoramique

 

L’âme est le site de la Vie.

 

 

 

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 14:44



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                                   MAI

 

Nous avons vu briller sous des climats brûlants,

Balayées par les vents qui hantent les déserts,

Les sableuses rondeurs des dunes ondulantes

Qui nous disent la marche invincible des jours

Vers un futur lointain qui scelle ses secrets,

Réservant quelquefois l’incroyable surprise

D’une oasis humide aux claires palmeraies…

 

Nous avons vu blanchir sous des frimas polaires

Les champs étincelants d’Arctique et d’Antarctique

Qui s’éteignent la nuit sous les blizzards mortels

Figeant tout paysage en absolue froidure,

Image de notre âme endormie de douleur

Qui ne sait plus rien voir si ce n’est son malheur…

 

Nous avons vu aussi les steppes au matin

Quand les chevaux sauvages aux fougueuses crinières

Galopent à l’assaut des horizons fuyants,

Tout pareils à nos cœurs en quête d’idéal

Qui recherchent les clefs de la joie sur la terre,

Dans le respect du bien et de la liberté…

 

Nous avons vu encore un millier de splendeurs,

La nature aux yeux verts, aux mains d’arbres en fleurs

Qui peint en notre esprit des tableaux de bonheur

Rayonnant en notre être une paix intérieure

Délicate et profonde et qui sans fin grandit :

 L’infinie plénitude et la vénération

De notre humanité face au grand Univers…

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:47

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                                    AVRIL

 

 

La lumière souvent vient chercher les fontaines

Pour tresser avec l’eau des images du ciel

Qui tapissent de paix ses rêves intérieurs…

Elle aime à inventer des toiles aquatiques

Que d’un pinceau léger sans cesse elle parfait,

Elle joue la candeur en touches virginales,

Peignant des flocons d’aube au long du flot tout pâle

Ou bien pose parfois sur les vasques nacrées

Des arpèges de perle et d’argent et d’opale

Qui paraissent alors des tableaux de reflets…

La lumière souvent habite les fontaines,

Se mêlant à leur onde en alliance sereine

Et c’est pourquoi notre âme auprès d’elle se plaît

A goûter des moments d’une exquise douceur…

 

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 18:50

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                               Le printemps vert aux yeux de menthe,

Aux rêveries adolescentes,

Qui s’éveille en bourgeons rosés,

En pétales de cerisiers,

Le printemps frais qui s’émerveille,

Créant des jardins nonpareils

Où se promène à pas de fée

La brise exquise et parfumée…

Le printemps invente et cisèle,

Sous les ogives bleues du ciel,

Des roses aux tiges très fines,

Couleur de bagues opalines…

C’est aussi le printemps ardent

Qui fend les airs tel un pur-sang

Et qui galope à travers champs

Espérant attraper le vent…

Mais l’heure n’est pas à la fuite,

Le printemps se calme et résiste,

Préférant parler à voix douce

Au fond des bois, au creux des mousses…

Il se forge un cœur de jouvence,

Bruissant d’espoirs, de confidences,

Un cœur tout neuf aussi brillant

Qu’une couvée d’anges dormants…

 

                                 Le printemps fuit, calme et discret

 Cédant la place au clair été…

 

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:04

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              FEVRIER

 

 

 

                                   Le bruit du temps

 

Est si mystérieux

 

Qu’on ne sait pas toujours l’entendre.

 

Parfois, telle une pluie légère,

 

Il frappe à la vitre

 

De nos souvenirs

 

Pour nous rappeler un instant

 

De profonde quiétude.

 

 

***

 

 

 

        Le bonheur s’attrape comme un oisillon nouveau-né,

Il palpite entre les mains,

Fragile, tiède et attendrissant,

On ose à peine le frôler du bout des doigts,

Tenter une caresse tendre…

On a si peur de lui faire mal que, vite,

On le remet au nid ou on le pose à la fenêtre,

Encore tout ému d’avoir pu le toucher un bref instant…

 

 

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