LE TRIPTYQUE DU RAYONNEMENT (1)
Il chante au fond de l’âme
Des berceuses très tendres qui n’ont pas de paroles…
Sur le visage,
Il ne se montre pas avec ostentation,
Simplement il y peint, tel un nimbe fragile,
Une éclosion d’aurores…
Palpitant jour et nuit au rythme doux du cœur,
Il génère un bonheur serein.
On l’aperçoit parfois qui projette l’éclat
De sa flamme intérieure,
Comme une braise ardente couvant au creux du feu
Ses palpitations chatoyantes…
Il fait parfois songer à ces lampes mythiques
Que l’on rêve trouver en terre d’Atlantide,
Dont la lueur étrangère à tout courant visible
Rayonne d’elle-même une intense clarté
Aux blancheurs perpétuelles…
Il suscite l’envie, tel l’anneau du Gollum,
Mais son pouvoir n’est pas d’essence maléfique,
Bien qu’il soit tout-puissant, splendide, invulnérable…
Il est la clef de voûte, la pierre philosophale
Donnant sens à la vie : il est l’amour profond.
Frédérique RAMOS