AVEC MA VOIX…
Avec ma voix, je peins
Des sourires dans le ciel,
Des tableaux d’étincelles,
Mille choses très belles,
Avec ma voix, j’éteins
Les glas noirs du destin,
Tous ces doutes violents
Qui hurlent à plein vent,
Avec ma voix, je crée
Des pensées de douceur,
Des rêves de bonheur
Où l’on peut s’immerger,
Follement, librement,
Loin des regards du temps,
Avec ma voix, je dis
De ne pas renoncer,
Même le mal périt,
Même l’horreur se tait,
Au désert infini,
Quelque part l’eau reluit,
Sauvant les voyageurs
Errant depuis des heures,
Avec ma voix, j’appelle
Ceux qui sont opprimés
A devenir rebelles,
A crier, à hurler
Afin que l’injustice
Enfin s’anéantisse,
Et que soient libérés
Les pays muselés,
Avec ma voix, j’essaie
D’inventer des musiques
Qu’on ait envie d’aimer,
Mets ta voix dans ma voix,
Viens chanter avec moi,
Ivoirier du bonheur,
Je graverai ton cœur
En notes d’espérance
Sur des portées immenses,
Mets ta voix dans ma voix,
Et chante à perdre haleine,
Tisserand de la joie,
Je découds toute peine,
Mets ta voix dans ma voix,
Viens chanter avec moi !
Paroles de Frédérique Ramos
CE SONT NOS PARENTS, NOS ANCIENS
REFRAIN
Souvenez-vous comme ils vous ont aimés
Ne les oubliez pas !
Et tout ce temps qu’ils vous avaient donné,
Ne leur refusez pas !
Surtout, ne laissez plus dans leurs yeux doux
Naître des larmes tristes,
Ils vous ont élevés, souvenez-vous,
C’est vous leurs fils, leurs filles !
Ce sont vos parents, vos anciens,
Votre amour est leur seul besoin.
COUPLETS 1 – 2 – 3
Dans la belle maison de repos blanche,
Quelque part au jardin,
Blottie sur un banc de bois, sous les branches,
La vieille dame a le regard éteint,
Elle pense mourir des jours trop longs,
Si loin sont ses enfants,
Leur dernier mot lui demandait pardon
De n’avoir pas le temps…
Elle contemple le bassin d’eau bleue,
Le gazon bien coupé,
Elle se dit : « Tant mieux, ils sont heureux,
Je ne dois pas pleurer. »
REFRAIN BIS.
COUPLETS 4 – 5 – 6
Dans la petite maison de retraite,
Calé dans un fauteuil,
Le vieux monsieur que la maladie guette,
Silencieux, se recueille…
Il vient de voir entrer des visiteurs
Et se réjouit pour ceux
Qui vont vivre des moments de bonheur
En parlant avec eux,
Mais lui, seul au salon, il ne croit plus
Qu’on pense encore à lui,
Sa famille est de moins en moins venue,
Et il se meurt d’oubli.
REFRAIN TER.
COUPLETS 7 – 8 – 9
Dignes et fiers, ils ne réclament rien,
Ils ont cette indulgence
Des sages qui acceptent leur destin
Avec peine et patience.
Mais trop vite, hélas, ils vous quitteront
Sans un mot, sans un cri,
Passant à pas discrets sur le grand pont
Qui mène à l’autre Vie,
Vous pleurerez, lourds de regrets,
Et l’envie vous prendra
Trop tard, hélas, d’aller les embrasser,
Ils ne seront plus là.
REFRAIN FINAL
Paroles de Frédérique ramos
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ILS SONT PASSES SI PRES DE MOI…
REFRAIN
Ils sont passés si près de moi,
Nos yeux ont croisé leur éclat,
Comme un instant de communion
Où l’on s’est sentis compagnons,
Ils sont passés, je les ai vus
Traquant leurs rêves au long des rues,
Parfois, au coin de ma mémoire,
Il me semble bien les revoir…
Couplets 1 – 2 – 3
Quand on est assis quelque part
Et qu’on laisse errer son regard,
On voit passer des tas de gens
Qui ont l’air triste ou souriant,
Moi, je pense toujours à eux,
A ce qu’ils ont de plus précieux,
A ce qui hante leur esprit,
A ce qui fait briller leur vie,
Je suis comme eux : mon cœur humain
Bat au rythme de mon destin,
La tendresse envahit mon cœur
Lorsque je songe à leur bonheur…
REFRAIN bis
Couplets 4 – 5 – 6
Sommes-nous démons ou bien anges,
Amants du bien ou de la fange,
Notre existence a-t-elle écrit
De limpides calligraphies ?
Lorsque descend la nuit profonde,
Je songe qu’en tout lieu du monde,
Sous l’éclat de milliers d’ampoules,
Nous formons d’innombrables foules,
Alors, j’envoie vers le cosmos
Mes pensées comme un feu de roses
Afin qu’il retombe sur tous
En pluies de paix et de joie douce…
REFRAIN ter
Ils sont passés si près de moi,
Nos yeux ont croisé leur éclat,
Comme un instant de communion
Où l’on s’est sentis compagnons,
Ils sont passés, je les ai vus
Traquant leurs rêves au long des rues,
Parfois au coin de ma mémoire,
Il me semble bien les revoir…
Paroles de Frédérique RAMOS