2 avril 2012
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14:45
UN MATIN D’AUBE PURE…
Un matin d’aube pure où le ciel semblait rire,
Ensatiné de rose, palpitant d’or léger,
Je me pris à penser,
Laissant vagabonder par les vitres ouvertes mes fleuves de questions…
Les mésanges qui viennent au bord de la fenêtre goûter les miettes fines
Me fixent puis s’envolent vers leurs nids cachés…
Certaines dans ma main sont venues se poser,
Sans crainte, pacifiant leur petit cœur fragile…
Alors je m’interroge avec perplexité
Sur le sens mystérieux de nos destins humains.
Comme l’oiseau j’étends mes ailes spirituelles
Qui m’emportent soudain vers un espace vierge dans l’au-delà des vies…
Quelque part est tracée une carte secrète
Où brillent les sentiers qu’il nous faut emprunter.
Je vois se dessiner des villes de douleur, des montagnes d’épreuves,
Et parfois des étangs bleuissant les contrées d’une aura de bonheur…
Je vois s’amonceler des tempêtes énormes
Ou surgir des soleils magnifiant nos parcours,
Je ressens l’Existence en son essence intime
Tandis que se dévoile, au loin, resplendissante,
Une Porte nimbée de mille et une teintes,
Notre esprit va vers elle, irrésistiblement,
Impatient de l’ouvrir pour enfin tout connaître…
Et je plonge à travers les grands mâts de nuages,
Je suis sur la fenêtre où s’est posé l’oiseau,
Mon cœur se noue au sien, je perçois son langage et je redeviens « moi »,
Sachant que j’ai pouvoir de choisir mes chemins
Jusqu’à la Porte ultime aux couleurs flamboyantes …
Y AURAIT-IL UN VENT DE L’AME ?
Y aurait-il un vent de l’âme
Ce frissonnement intérieur
Annonciateur d’un changement
Dans la vie des humains ?
Ces moments de magie
Où la conscience en fête
Fait une découverte,
Quelque chose est changé
En la claire demeure
De notre être intérieur,
Quelque chose qui fait
Que tout sera plus beau
Plus simple, plus étrange
Plus tendre ou plus splendide,
Quelque chose qui nous grandit
Peignant sur nos visages
La marque d’une transcendance
Comme une évanescence d’étoile
Dérobée au cosmos…