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  • : Le blog de Frédérique Ramos, poète.
  • : Ce blog a pour objet de partager mon univers artistique: Poésie, Musique, Arts...
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  • Frédérique STERNBERG-RAMOS
  • J'écris de la poésie depuis que j'ai quinze ans: c'est une passion! J'aime chanter (choeurs et chant lyrique au Conservatoire). Je prends aussi plaisir à dessiner et peindre, à lire, à écouter de la musique.
J'aime beaucoup les animaux et tous ces magnifiques paysages que nous offre la nature partout dans le monde...
  • J'écris de la poésie depuis que j'ai quinze ans: c'est une passion! J'aime chanter (choeurs et chant lyrique au Conservatoire). Je prends aussi plaisir à dessiner et peindre, à lire, à écouter de la musique. J'aime beaucoup les animaux et tous ces magnifiques paysages que nous offre la nature partout dans le monde...

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5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 18:39

                               CORONAVIRUS

Coronavirus : un douzième cas confirmé en France - Le Point

https://positivr.fr/wp-content/uploads/2020/03/japon-nara-cerfs-envahissent-centre-ville-crise-coronavirus-une-1024x536.jpg

https://www.linfodurable.fr/sites/linfodurable/files/styles/landscape_w800/public/2020-04/080_HL_NPORTNOI_1034092.jpg?h=995890d8&itok=RsovgnRA

 

         UN MONDE AUX DEUX VISAGES

 

 

 Il vient de nous frapper, maléfique et sournois,

Ce coronavirus né au pays chinois,

Plus fort qu’une tornade ou bien qu’un tsunami,

Sans pitié, brusquement, il arrache nos vies.

On n’ose plus sortir, on craint ses attentats,

Tapi dans l’air, il flotte et attaque ses proies.

Chacun, méfiant, se terre et demeure aux abois

Car ce qu’on sait sur lui, c’est que l’on ne sait pas

Sous quelle forme il vient s’insinuer en nos corps.

Chaque jour un peu plus, il grandit et dévore

Nos organes vitaux, nos fins vaisseaux sanguins,

Narguant le diagnostic des plus grands médecins.

Moi, je ne voulais pas lui rendre ainsi hommage

En évoquant son nom, ou même son image :

Cette épineuse roue aux morbides rougeurs

Qui se pavane au bleu de nos téléviseurs !

Mais des amis m’ont dit, et j’ai voulu les croire,

Qu’il faudrait quelque part en conserver mémoire.

Cette guerre au Covid, ce fléau médical

Restera pour toujours dans l’histoire mondiale.

Hélas ! trois fois hélas car nous n’oublierons pas

Ces milliers de cercueils portés à bout de bras,

Ces familles en deuil écartées des défunts

Dont la douleur jamais ne connaîtra de fin !

 

Mais changeons nos regards et portons-les plus haut,

Où tout ce que l’on voit peut paraître plus beau !

 

Le vent danse à travers les places désertées,

Du Kremlin majestueux aux coupoles dorées

Jusqu’aux vastes parvis des hautes cathédrales,

Des plages sans baigneurs au lointain Taj Mahal,

Et dans sa valse folle, il emporte en riant

Les tourbillons joyeux de mille oiseaux chantant…

La nature s’éveille à des temps sans humains,

S’embellit d’un air pur éclairant ses matins.

Vierge de gaz toxique et de bruits incessants,

Chaque ville renaît loin du flux des passants,

 Et la terre sourit, tel un adolescent

S’initiant aux délices d’un amour naissant.

Plus aucun visiteur n’a droit de parcourir

Ces lieux que tout touriste aimait à découvrir,

Ces gigantesques rocs sculptant le Grand Canyon,

Ces arbres pétrifiés ornant Yellowstone,

Il y règne dès lors une douceur sereine

Délivrée du cortège des fourmis humaines…

Et puis s’offrent à nous ces tableaux incongrus

D’animaux qui défilent à travers les rues,

Les canards à Paris, les moutons à Raglan,

Sangliers, otaries, singes ou éléphants

Osent s’aventurer au cœur de nos cités !

Traversant la chaussée, les manchots se dandinent,

Les boucs aventuriers vont faire les vitrines !

Et là-haut, dans le ciel, tout l’azur étincelle

Car les avions, au sol, ont replié leurs ailes.

Les doux parfums des fleurs s’exaltent à loisir,

L’univers est en liesse et le cosmos respire…

 Tandis que la planète au visage irréel

Restaure peu à peu son âme originelle,

Le Covid perpétue ses meurtres en série,

Impitoyablement, il nous blesse et détruit

Nos fragiles destins et notre économie.

Quelle que soit sa place en notre société,

Chacun de nous résiste avec ténacité

Bénévole ou soignant, retraité, travailleur,

Nous luttons tous avec une semblable ardeur !

Puisse bientôt la science avoir raison de lui,

Concevoir un remède est son plus grand défi !

Puisse le monde enfin redevenu meilleur

Aspirer à la paix et l’entente des cœurs,

Quand nous seront rendues et notre liberté

Et notre inextinguible bonheur d’exister !

 

                             Frédérique Ramos

La joie de vivre, comment la cultiver ? – Mind Body Life

 

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